Il est vrai que le slovaque et le tchèque sont réputés pour leur difficulté. Je pense simplement qu’il faut savoir se détacher de notre perfectionnisme français : inconsciemment, « parler une langue » équivaut pour nous à savoir écrire un livre dans cette langue, tout en connaissant les plus fines subtilités de la grammaire. C’est tout simplement absurde et décourageant. En se fixant des objectifs plus réalistes, on peut très bien, dans un premier temps, arriver à un niveau basique de conversation.
« mais je crois que dans tous les pays, les gens sont persuadés de parler l’une des langues les plus difficiles au monde » : je ne peux que confirmer !
Je suis d’accord également concernant le fossé qui existe entre le finnois standard (kirjakieli) et le finnois oral (puhekieli). Les Finlandais se demandent d’ailleurs souvent pourquoi nous apprenons une langue aussi formelle, avec des détails de grammaire qu’ils ne connaissent même pas !